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Les montagnes russes du cœur

Laureline Laberge, étudiante au CECLM, Lambton

J’entre dans le manège avec appréhension, puis je m’installe, prête à me faire transporter dans l’adolescence. J’ai cru que j’étais prête à affronter les montagnes russes, mais… je me trompais.

Dès le départ, ça a été fulgurant. Je me suis retrouvée plaquée contre mon siège, alors que le train accélérait et montait pour atteindre le ciel. Chaque jour, je me retrouve à monter ou descendre avec tellement de force que je dois m’accrocher à mon siège. Je n’aime pas devoir subir toutes ces émotions sans maîtriser quoi que ce soit. Une heure, le wagon descend lentement les rails, l’autre, il les monte à vive allure.

Heureusement, au bout de plusieurs années sans contrôle, je trouve une manette, comme pour un hélicoptère téléguidé. Avec cette manette, je découvre que je peux décider de la vitesse de ces montagnes russes. Comme je déteste quand c’est trop rapide, je décide de garder le train à vitesse lente.

Mais c’est tellement lent… tellement long… Ce n’est plus une vie, ça ! C’est vide, c’est fade… Trop vide et trop fade ! Je décide d’accélérer à nouveau la locomotive, sans pour autant aller aussi rapidement qu’avant, pour avoir un peu plus de vie.

Je me sens mieux en contrôlant ces montagnes russes selon mes besoins ! Quand j’ai besoin d’être énergique, j’accélère en montant les rails et quand je suis triste, je ralentis le train pour ne pas être anéantie.

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