Par Rose Létourneau-Vachon, 5e secondaire, Lac-Mégantic
Manger cinq portions de fruits et de légumes par jour, faire un peu de sport pour garder la forme, boire beaucoup d’eau, se coucher tôt, avoir une bonne hygiène… tout ça pour avoir un style de vie exemplaire.
Mais, on n’oublie pas quelque chose d’essentiel qui pourrait faire une différence tout aussi importante, si ce n’est pas encore plus, dans nos vies ? On s’occupe énormément de notre corps, toutes les actions énumérées plus haut le concernent. Mais notre esprit dans tout ça ? A-t-on de bonnes habitudes au sujet de nos pensées ? Poser la question, c’est y répondre…
Que se passe-t-il dans la tête d’une personne déprimée ? Probablement un va-et-vient d’idées démoralisantes… Et les réflexions d’un individu heureux, elles ressemblent à quoi, elles ? Elles sont assurément plus positives ! Mais est-ce que les pensées dépendent de l’état de la personne ou est-ce l’état de la personne qui dépend de ses pensées ? À méditer…
Avez-vous déjà pensé que vous aviez peut-être plus de pouvoir sur votre bonheur que vous le croyez ? Si l’on apprenait à aimer les jours de pluie autant que ceux ensoleillés, peut-être qu’on se rendrait compte que le gris, ce n’est pas si déprimant que ça après tout. Si l’on ne se levait pas le matin en haïssant la terre entière sous le seul prétexte que c’est lundi, peut-être que la journée serait moins longue…
Et si notre attitude avait un réel impact ? Le cours de maths, est-ce que c’est le pire des cours juste parce que je me suis convaincue que ça l’était ? Est-ce que ça pourrait changer quelque chose si, en entrant dans la classe, plutôt que de penser « Bon, c’est parti pour 68 minutes d’ennui incontestable… » on entraînait notre esprit à se dire « Allez, ça va être cool ! » ? On pourrait peut-être apprendre à apprécier cette matière à laquelle on n’avait jamais vraiment laissé de chance…
On ne contrôle pas grand-chose dans notre vie, mais si la clé de la joie, c’est nous qui l’avions autour du cou depuis le début, mais qu’on ne l’avait jamais remarqué, parce qu’on était trop concentré sur notre ongle déchiré ? Il me semble que ça serait dommage…
On devrait essayer, pour une fois, de demander à notre esprit de nous murmurer des propos encourageants et positifs. Et si ça fonctionne, pourquoi ne pas répéter l’expérience… jusqu’à ce que ça devienne une saine habitude de vie !
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