Daphnée Gosselin, étudiante en FGA, CSSHC-Éducation des adultes 

Mon secondaire a été pour moi la pire phase de ma scolarité. J’ai été dans une école secondaire dans une autre région et je vais rester marquée par ces 5 années. Cinq années où je n’avais pas d’amis et où je dînais seule dans une cafétéria. Mais il y a une chose qui m’a permis de finir mon secondaire sur une bonne note et d’aider ma santé mentale. C’était la musique. Je ne faisais pas juste l’écouter, mais j’en jouais. Je jouais de la basse, je suis montée sur scène et c’était juste incroyable. Une expérience qui me faisait pratiquement oublier mes soucis. J’étais en solo et c’était incroyable. En janvier 2024, j’ai été dans un groupe de musique durant les 6 derniers mois de mon secondaire. J’étais la plus vieille du groupe. On touchait pratiquement tous les niveaux du secondaire. On était un groupe de style country. Est-ce que c’était mon style favori? Eh bien, non. Je jouais surtout des bons vieux classiques rock des années 1980. J’ai fait Secondaire en spectacle et aussi une compétition entre les écoles de notre centre de services scolaire avec ce groupe. Bien que ma cohorte au complet m’ait rabaissée pendant la journée de la compétition, j’ai décidé de rester la tête haute et de passer la majeure partie de mon temps avec eux. Après un show, j’ai été frappée par quelque chose qui s’appelle l’épilepsie. Les personnes de mon groupe de musique m’ont tout de suite soutenue durant cette épreuve, même à l’hôpital et pendant les 2 derniers mois de notre groupe. C’était les seuls qui me soutenaient. Ma cohorte dans tout cela a eu un peu de sympathie la journée de mon retour. Quelques semaines plus tard, j’ai décidé d’acheter ma première guitare. C’était très différent de la basse, mais je n’ai pas regretté cet achat. Je jouais de la guitare en même temps que de la basse. Après la fin de notre groupe en juin 2024, je me suis concentrée un peu plus sur la guitare, ce qui m’a permis d’oublier mon plus beau passage en enfer. En 5 ans de secondaire, j’ai eu de la tristesse, de la colère, de la peur et encore plein d’autres choses, mais la musique a sauvé une partie de ma santé mentale.