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Mon expérience à l’INRS-Institut Armand-Frappier

Par Alexandrine Therrien, 5e secondaire, Lac-Mégantic

Bonjour, mon nom est Alexandrine Therrien et je suis présentement en 5e secondaire à la Polyvalente Montignac. Aujourd’hui, je vais vous parler de mon expérience en tant qu’apprenti en Biosciences à l’Institut nationale de la recherche scientifique Armand-Frappier. J’ai été sélectionnée en 3e secondaire pour participer à une semaine d’exploration dans le domaine de la science. Et c’est ainsi que je suis partie, du 7 au 11 août 2017, à Laval, ville où se situe l’institut. J’ai été hébergée au Collège Montmorency et je me rendais, chaque matin, en taxi à l’institut. Lors de mon arrivée, le lundi matin, nous avons fait des activités afin de rencontrer les autres apprentis et nous avons assisté à une rencontre de bienvenue où nos mentors nous ont été affectés. Le mentor est généralement un étudiant qui fait soit sa maîtrise, soit son doctorat au sein de l’institut. J’ai donc été jumelée avec Simon Gallichand-Desmeules, qui était, lors de mon passage, étudiant à la maîtrise en microbiologie appliquée. Durant la semaine, nous avons réalisé un projet qui étudiait l’interaction entre les plantes et les bactéries du sol. En effet, plusieurs bactéries du sol jouent un rôle important dans la croissance des plantes. Nous avons donc étudié un gène en particulier qui aurait un potentiel pour augmenter la productivité agricole. Pendant la semaine, nous avions donc comme mission, d’isoler, d’amplifier et de purifier ce gène qui pourrait produire de l’IAA (aussi appelé acide indole-acétique). L’IAA est l’hormone qui stimule la croissance des racines secondaires de la plante pour qu’elle exploite mieux son milieu. Ainsi, nous avons commencé, dès la première journée, à extraire de l’ADN provenant d’un échantillon de sol. Nous avons délogé les bactéries et lysé (détruire la membrane de la cellule) l’échantillon.

Nous avons ensuite essayé d’éliminer, autant que possible, les contaminants (particules de sol, protéines et membrane cellulaire) au début par précipitation et à la fin, par nettoyage sur colonne, pour ne garder que l’ADN provenant du sol. Nous avons ensuite utilisé un amplificateur PCR, qui nous permet d’amplifier un fragment d’ADN précis. Nous avons ensuite analysé nos fragments avec la technique de l’électrophorèse sur gel d’agarose (technique qui consiste à séparer des fragments d’ADN en fonction de leur taille, sous l’effet d’un champ magnétique). Voici nos résultats de la semaine : à notre première PCR, nous n’avons rien obtenu puisque notre fragment d’ADN n’était probablement pas assez isolé. Nous avons donc recommencé l’expérience au complet et cette fois-ci, nous avons eu assez de résultats pour pouvoir faire une extraction sur gel, ce qui nous a permis de sélectionner un fragment précis. Malheureusement, il est difficile de faire une expérience complète et concluante en une semaine, c’est donc après la dernière PCR que se sont arrêtées mes expérimentations. À la fin de la semaine, nous avons fait un exposé sur nos résultats devant tous les autres apprentis, les dirigeants du programme et nos parents. Ensuite, ce fut le temps de dire au revoir à tout le monde. J’ai passé une semaine extraordinaire au sein de l’Institut et je suis vraiment contente d’avoir pu vivre cette expérience.

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