Page 58 - Zigzag-2020

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Les montagnes russes du cœur
J’entre dans le manège avec appréhension, puis je m’installe, prête à me faire transporter dans l’adolescence. J’ai cru que j’étais prête à affronter les montagnes russes, mais... je me trompais.
Dès le départ, ça a été fulgurant. Je me suis retrouvée plaquée contre mon siège, alors que le train accélérait et mon- tait pour atteindre le ciel. Chaque jour, je me retrouve à monter ou descendre avec tellement de force que je dois m’accrocher à mon siège. Je n’aime pas devoir subir toutes ces émotions sans maîtriser quoi que ce soit. Une heure,
le wagon descend lentement les rails, l’autre, il les monte à vive allure.
Heureusement, au bout de plusieurs années sans contrôle, je trouve une manette, comme pour un hélicoptère téléguidé. Avec cette manette, je découvre que je peux décider de la vitesse de ces montagnes russes. Comme
je déteste quand c’est trop rapide, je décide de garder le train à vitesse lente.
Mais c’est tellement lent... tellement long... Ce n’est plus une vie, ça ! C’est vide, c’est fade... Trop vide et trop fade ! Je décide d’accélérer à nouveau la locomotive, sans pour autant aller aussi rapidement qu’avant, pour avoir un peu plus de vie.
Je me sens mieux en contrôlant ces montagnes russes selon mes besoins! Quand j’ai besoin d’être énergique, j’accélère en montant les rails
et quand je suis triste, je ralentis le train pour
ne pas être anéantie.
LaureLine LaBerge, étudiante au CECLM, Lambton
En mars dernier, j’ai eu la chance de m’envoler pour Londres avec 27 autres élèves et quelques professeurs. Malgré la fatigue du long vol et les 5 heures de décalage horaire, nous avons tous été éblouis par cette ville dès notre arrivée. Quelques heures seulement après avoir mis les pieds sur le sol britannique, nous avons pu voir l’un des bâti- ments emblématiques de Londres, soit le Buckingham Palace, qui est la résidence officielle de la monarchie. Plus tard dans la semaine, nous avons même assisté au très impressionnant changement de garde du palais.
Nous avons par la suite visité plusieurs attraits touristiques de la ville. Nous avons fait un tour dans le London Eye, une grande roue dont la rotation dure environ 30 minutes et qui offre une vue imprenable sur Londres. Nous avons aperçu le Big Ben, mais nous n’avons pas pu le visiter, car il était en rénovation. À plusieurs reprises dans la semaine, nous nous sommes retrouvés au Piccadilly Circus, qu’on peut comparer au Times Square de New York avec ses grands pan- neaux lumineux, ses artistes de rue et ses nombreuses boutiques. Nous avons profité d’une croisière sur la Tamise durant laquelle nous avons contemplé le majestueux Tower Bridge et bien d’autres monuments. Puis, les fans d’Harry Potter ont été satisfaits, car nous avons pu voir la plateforme 9 3⁄4 à la gare de King’s Cross et acheter des souvenirs à la boutique. Également, tous ont été émerveillés par les fameuses cabines rouges que l’on retrouve un peu partout dans la ville.
Nous avons aussi fait de petites excursions à l’extérieur de Londres. Nous avons pu admirer le château de Windsor, construit au XIe siècle et encore fréquenté par la famille royale. Puis, nous avons visité la ville de Bath, qui tire son nom des bains romains qui sont présents dans la ville. Lors de la visite des bains, nous avons été bien avertis qu’il ne fallait pas toucher à l’eau, au risque d’être malade, car elle était très sale ! Finalement, nous nous sommes rendus au
mystérieux site de Stonehenge. Il y a environ 4000 ans, des pierres de deux tonnes chacune ont été placées en cercle à cet endroit, alors qu’elles provenaient d’un lieu à 200 kilomètres de là. Nous avons pu sentir l’énergie particulière des lieux. Aujourd’hui encore, personne ne sait comment ces pierres se sont rendues là.
Bref, ce merveilleux voyage m’a donné la piqûre et j’ai très hâte d’explorer le monde davantage !
auréLie Faucher, étudiante au CECLM, Lac-Drolet
ZIGZAG La voix des jeunes de la MRC du Granit CENTRE D’ÉTuDES COLLÉGIALES DE LAC-MÉGANTIC