Page 25 - Zigzag-2020
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 Mon implication dans la communauté
Bonjour, je suis Camélia! Je suis en
6e année. Aujourd’hui, je vous amène
dansmonmonde! PRIMAIRE metientàcœur,carj’aimeprendrel’airetme
     PRIX COUP DE COEUR N I V E A U
rappeler de toutes les maisons et de cer- taines particularités. Cela m’oblige égale- ment à lâcher mon appareil électronique pour bouger et rester en bonne santé.
                 Bien sûr, je ne gagne pas 180 $ par jour, mais en quelques mois, j’y arrive. Ce travail
                               Pour commencer, je voulais vous dire que
depuis quelques années déjà, je passe les
Publisacs. Ce qui veut dire que le journal que tu
reçois à ta porte, c’est peut-être moi qui le livre chez toi.
Tu dois peut-être te dire que je te mens. Tu dois croire que je suis
toujours branchée sur mon écran comme certains jeunes. Mais ce n’est pas le cas. Eh oui ! J’ai pourtant un appa- reil électronique, mais je fais aussi du sport et d’autres
passe-temps comme passer les Publisacs.
J’ai commencé cette tâche en avril 2017. J’étais en 3e année. Au début, c’était compliqué, car il y a quand même beaucoup de maisons à faire, pourtant, ça me semble maintenant comme une petite marche de santé. De plus, je gagne de l’argent ! Donc, ce travail me fait marcher, gagner un salaire et devenir plus autonome puisque je dois me
rendre utile. Pour être franche, il m’arrive de ne pas être enthousiaste quand je sais que je dois passer les Publisacs. Par contre, une fois commencé, j’apprécie le moment. J’ai toujours en tête aussi que j’aurai une récompense : de l’argent de même que de délicieux choco- lats. Eh oui ! Chaque semaine, je reçois des chocolats d’une très gentille personne pour ce travail. À la fin de ma tournée, je me
régale ! Je le mérite non ?
Pour terminer, je tiens à préciser que cette tâche, je l’accomplis en compagnie de ma mère ou bien de mon cousin Alexis. Je pense que l’entraide est une valeur qui devrait être au cœur de nos priorités. Enfin, j’espère que ce texte t’aura inspiré à suivre mon exemple !
                        caméLia FiLLion, 6e année, École Sacré-Cœur, Lac-Mégantic
Ma vie de famille d’accueil
Aujourd’hui, je vais vous parler des familles d’accueil, car ma mère travaille dans ce domaine. D’abord, je vais vous parler de comment se sentent les enfants et comment ils réagissent quand ils arrivent chez nous. Ensuite, je vais parler des enfants qui restent avec nous à temps plein. Pour finir, je vais parler de mon expérience et mes sentiments par rapport à cette aventure.
une nouvelle vie
Quand les enfants quittent leur famille, ils se sentent souvent tristes et fâchés. Quand ils arrivent chez nous, ils ne savent pas comment réagir, alors ils font des crises.
Quand tu reçois un enfant plus vieux en famille d’accueil, comme 12 ans et plus, c’est plus difficile de s’attacher que si c’est un bébé ou un enfant de 8 ans et moins.
Si un enfant a vécu long- temps dans une autre famille d’accueil, il y avait des habi- tudes, mais chez nous ce ne sont pas les mêmes. Il devra les apprendre même s’il ne veut pas.
24 heures sur 24
Quand on a des enfants en famille d’accueil, ils restent tout le temps avec nous pour le déjeuner, jusqu’à l’heure
du coucher. Il y a des enfants qui peuvent rester quelques jours, d’autres restent des années et après, ils peuvent partir. Il y a des cas où les enfants doivent rester jusqu’à l’âge de
18 ans.
Puisque les enfants restent toujours avec nous, la famille de mon père et de ma mère doit aussi les accepter, car ils font mainte- nant partie de notre famille. Même s’il y a des personnes qui ne les aiment pas, ils doivent au moins les respecter.
Avant que les enfants arrivent, mes parents, mes sœurs et moi étions une famille. Alors, c’est important de nous retrouver et de faire des sorties.
changement de vie
Quand on a une famille d’accueil, on doit faire des sacrifices, comme changer de chambre, etc. Mes sœurs et moi, on veut par- fois avoir la paix, alors mes parents nous ont fait un salon dans le sous-sol pour avoir un petit coin pour nous.
Chez moi, nous avons surtout de jeunes enfants, alors je dois sou- vent jouer avec eux. Parfois, ça ne me dérange pas, mais d’autres fois, je veux être toute seule et me reposer. Dans ma vie, je n’aime pas tout le monde ! Ça veut dire que parfois, les enfants de famille d’accueil, je ne les aime pas tous, mais je les respecte quand même pour ne pas qu’ils se sentent mal ou rejetés, mais surtout pour qu’ils se sentent chez eux.
Merci d’avoir lu mon article et j’espère vous avoir fait réfléchir par rapport à la famille d’accueil !
   dorothée therrien, 6e année, Frontenac, École Notre-Dame-de-Fatima, Lac-Mégantic
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  PRIMAIRE ZIGZAG La voix des jeunes de la MRC du Granit expériences de vie





























































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