Page 5 - Magazine Zigzag 2016
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LE GARDIENNAGEALICIA PICARD, 6e année, École Dominique-Savio, StratfordChaque fin de semaine ou presque, je vais garder des enfants. Pour garder des enfants, il faut avoir de la persévérance, car parfois ce n’est pas facile, de l’autonomie, car si on a de la misère à se débrouiller toute seule, on ne sera pas capable de s’occuper des autres et surtout, de la créativité. Au début, je gardais mon frère, mais après, quand j’ai senti que j’étais prête, j’ai commencé à garder d’autres enfants. Mon entreprise a commencé peu à peu, mais aujourd’hui je garde des enfants de presque tous les âges.LES VOLAILLESANTHONY TURGEON, 5e année, Disraeli, École Dominique-Savio, StratfordCet été, j’ai décidé de démarrer une entreprise de poulets de grain. Qui m’a donné cette idée ? C’est mon oncle. Mes poulets sont arrivés le 9 juillet 2015. Je leur donnais de la moulée pour les faire engraisser. Aux deux jours, je mettais de la ripe et tous les jours, je changeais l’eau et je mettais de la moulée. Il faut de l’autonomie pour être capable de s’occuper de 75 poulets, parce qu’il faut se lever tous les jours à 5 h 30 et aller faire le train. J’ai fait ça jusqu’au 10 septembre. L’année prochaine, je vais m’occuper de cent trente poulets.BON BONHEURDepuis septembre dernier, les élèves de première année de l’école de la Feuille-d’Or cherchent une brillante idée pour participer au concours ENTREPRENEURIAT du magazine ZigZag. Quelques jours après l’Halloween, comme ils ont amassé une excellente récolte de bonbons, ils proposent de se lancer en affaires pour DONNER AU SUIVANT : «Nous pourrions donner des bonbons aux plus démunis. » Après quelques discussions, ils déci- dent que les friandises seront remises aux Chevaliers de Colomb, lors de la Guignolée du 29 novembre prochain. Tous sont alors emballés par le projet.Pour commencer, avec l’aide de leur enseignante, les élèves de première année écrivent un petit mot qu’ils distribuent à tous les élèves de l’école, leur demandant d’apporter les surplus de sucreries qu’ils ont amassées à l’Halloween.Quelques jours plus tard, les élèves passent dans les classes pour récolter les bonbons. À leur grande surprise, le taux de participation est excellent. Ils ramassent des sacs et des sacs de confiseries.Ils transforment alors leur classe en usine de triage pour faire des paniers de chocolats, bonbons, suçons, réglisses, croustilles et de toutes les autres sucreries amassées.Ensuite, ils se rendent à l’atelier du père Noël (cafétéria de l’école) où un véritable travail à la chaîne débute. En file indienne, chacun se prend d’abord un sac et il le remplit de diverses gâteries qu’il prend dans les paniers placés l’un à côté de l’autre.LES ÉLÈVES DE 1re ANNÉE de Mme Caroline Grondin, École de la Feuille d’Or, LambtonL’opération se poursuit jusqu’à ce que tous les paniers soient vides. Soixante sacs de bonbons de Noël sont alors emballés en quelques minutes. Par la suite, certains élèves coupent des bouts de rubans rouges et verts, alors que d’autres attachent les sacs. Il ne reste plus qu’à trouver un NOM à l’entreprise, afin d’iden- tifier de qui viennent ces bonbons et pour souhaiter un très joyeux temps des Fêtes à tous ceux et celles qui les recevront dans leur panier de Noël.Merci à tous les élèves de l’école pour votre grande générosité! Vous avez ainsi permis aux amis de première année de mettre sur pied ce projet. Nous espérons maintenant que celui-ci se poursuive année après année.5ENTREPRENEURIATPRIMAIRE ZIGZAG La voix des jeunes de la MRC du Granit


































































































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